Lorsque Marie Dormoy publia un livre de photographies sur Paul Léautaud, l’une des dernières pages fut consacrée à deux femmes très proches de l’écrivain : Anne Cayssac, appelée dans le Journal Littéraire tantôt la panthère ou le fléau et une deuxième femme présentée comme l’Inconnue.
Marie Dormoy termine ainsi son livre La Vie Secrète de Paul Léautaud (Flammarion, 1972) :
C’est seulement après sa mort que j’ai découvert le secret du grand amour de Léautaud. (…)
Dans la poche intérieure gauche de son veston, j’ai trouvé un petit étui en simili cuir rouge (…) Je l’ouvris, pensant y trouver un peu d’argent. Il ne contenait que deux photos : l’une de Mme Cayssac vers la cinquantaine ; l’autre représentait une femme nue, jeune encore, se tenant debout dans l’embrasure d’une porte-fenêtre, très brune, très grande, une chevelure noire ramenée sur le visage, afin qu’on ne la reconnaisse pas.
Dans la poche intérieure gauche de son veston, j’ai trouvé un petit étui en simili cuir rouge (…) Je l’ouvris, pensant y trouver un peu d’argent. Il ne contenait que deux photos : l’une de Mme Cayssac vers la cinquantaine ; l’autre représentait une femme nue, jeune encore, se tenant debout dans l’embrasure d’une porte-fenêtre, très brune, très grande, une chevelure noire ramenée sur le visage, afin qu’on ne la reconnaisse pas.
Cette inconnue était en réalité bien connue par l’auteur de ce recueil puisque c’était Marie Dormoy elle-même.